Les associations d’aides aux victimes
Les services d’aide aux victimes, créés à partir des années 1980, sont pour la plupart constitués en association (Loi 1901 à but non lucratif).
Ces services travaillent en partenariat avec les institutions judiciaires, les services de police et de gendarmerie, les services administratifs, sociaux, médicaux et les collectivités territoriales.
Ils sont animés par des professionnels (salariés ou bénévoles), notamment juristes, psychologues, travailleurs sociaux, recevant une formation spécifique à l’aide aux victimes.
Les prestations des services d’aide aux victimes sont proposées à titre gratuit et confidentiel.
Les services d’aide aux victimes sont principalement financés par l’Etat et les collectivités territoriales.
Les services d’aide aux victimes sont regroupés depuis 1986 au sein de l’INAVEM, Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation, aujourd’hui du réseau France Victimes.
Ils disposent d’un code de déontologie et d’une Charte des services d’aide aux victimes.
Les associations d’aide aux victimes du réseau France Victimes s’adressent :
• à toute personne qui s’estime victime d’une infraction pénale : vol, cambriolage, racket, escroquerie, destruction ou dégradations volontaires, accident de la circulation, agression, violences conjugales, agression sexuelle, viol, ou de toutes autres infractions…, qu’elle ait porté plainte ou pas, qu’une procédure judiciaire ait été engagée ou non,
• aux victimes d’accidents collectifs,
• à la famille de la victime (parents, enfants, proches,…) et aux témoins.
• aux professionnels (agent d’accueil, travailleur social, médecin, infirmier, psychologue, fonctionnaire de police ou gendarme…), qui souhaitent s’informer.
L’accueil et l’écoute :
Les services d’aide aux victimes proposent une écoute et un soutien aux personnes victimes.
L’information :
Les services d’aide aux victimes contribuent à l’accès au droit et proposent une information notamment sur le fonctionnement de la justice, les procédures, les voies de recours et l’indemnisation des victimes.
L’accompagnement :
Les services d’aide aux victimes aident les victimes dans leurs démarches juridiques, administratives et sociales.
Le soutien psychologique :
Les services d’aide aux victimes proposent à la victime une prise en charge psychologique afin de faire face au retentissement de l’infraction.
L’orientation :
Les services d’aide aux victimes orientent les victimes, si nécessaire, vers les structures concernées : Tribunaux, Police, Gendarmerie, Avocats, Médecins, Travailleurs sociaux, Psychologues…
(Lien avec l’annuaire du CLAVIF)